En Commission mixte paritaire, puis à la tribune de l'Assemblée nationale, j'ai voté contre le prétendu texte de « reconnaissance envers les Harkis » car il exclut du dispositif des dizaines de milliers d'entre eux dont on considère qu'ils n'ont pas droit à réparation parce qu'ils n'ont pas vécu entourés de barbelés...
Une conclusion qui laisse un gout amer !
Tous ceux qui ont subi cette tragédie et enduré ces souffrances méritent bien plus de considération de la part de l’État français
Ni votre lyrisme, ni vos grandes phrases ne me feront oublier que durant 5 ans vous n’avez eu de cesse d’insulter la mémoire des Pieds Noirs et des Harkis.
Jamais je n’oublierai que vous avez traité de criminels contre l’humanité ceux que vous prétendez avoir honorés aujourd’hui (ndlr : ce 26 janvier 2022).
Non, je n’oublie pas que vous avez fleuri le monument aux morts du FLN à Alger alors qu’ils ont fait la guerre à la France et massacré des Pieds Noirs, des Harkis et nos soldats.
Je n’oublie pas non plus que vous avez tout cédé sur l’autel de la repentance au pouvoir algérien qui en retour n’a fait aucune concession, ni geste d’apaisement.
Non, Monsieur le Président, votre discours n’excuse pas tout ce que vous avez dit ni tout ce que vous avez fait.
A deux mois des élections, vous voulez nous faire croire que vous avez soudainement pris conscience du drame subis par les Pieds Noirs et par les Harkis.
Je n’y vois pour ma part que des petits calculs et de l’opportunisme électoral.
Lors de sa récente venue à Nice, le Président – Candidat a détaillé son projet pour la sécurité avec de nombreuses promesses et l’annonce d’une grande loi de programmation qu’il présentera à grands renforts de communication tout en sachant qu’il n’aura jamais le temps de la faire voter avant la fin de son quinquennat.
Voici donc résumée la réalité de l'échec du Chef de l’État en matière de sécurité.
Il avait cinq ans pour agir en profondeur mais c'est maintenant qu'il vient promettre pour demain ce qu’il aurait dû faire depuis 2017.
Très heureuse de vous retrouver et de ce moment que nous avons passé ensemble, en présence du Président des Républicains, Christian Jacob, et de tous les élus venus partager le plaisir de se retrouver entre amis.
A l'initiative de Michèle TABAROT, Député des Alpes-Maritimes et Présidente de la Majorité municipale de la ville du Cannet, de nombreux Maires et élus locaux cosignent une lettre ouverte adressée au Président de la République dans laquelle ils réclament à l’État de prendre réellement toute sa part au financement des centres de vaccination installés sur leurs territoires.
Lettre ouverte au Président de la République
Monsieur le Président,
Sans l’aide des Collectivités locales, vous auriez perdu la bataille contre la Covid-19.
C’est un fait. Alors que l’État s’est trop souvent montré dépassé par les événements, les communes, départements et régions ont prouvé leur efficacité en trouvant des réponses face à toutes les urgences, mais à quel prix !
Car votre leitmotiv du « quoi qu’il en coûte » ne s’applique pas aux Collectivités locales.
Nous supportons aujourd’hui des dépenses très lourdes à la place de l’État.
Face à la pénurie de masques et de moyens de protection, les communes en ont trouvés et distribués à la population, aux professions libérales, aux personnels des hôpitaux et des EHPAD... L’État n’a quasiment rien remboursé.
Pour le dépistage, des moyens colossaux ont été déployés par les communes pour favoriser les tests. L’État n’a rien remboursé.
Monsieur le Président, sans l'apport essentiel des Collectivités locales vous auriez perdu la bataille contre la Covid-19.
Désormais pour l’étape cruciale de la vaccination, vous savez que sans l’engagement des collectivités locales, la stratégie nationale aurait échoué. Elles ont créé et assument, parfois depuis début janvier, des centres de vaccination que l’État était incapable d’ouvrir seul.
Elles l’ont fait en mobilisant leurs agents et leurs moyens, en lien avec les professionnels de santé locaux, malgré les coûts énormes induits.
La participation de l’État est dérisoire. Le cout d’un centre de vaccination de taille moyenne peut dépasser les 600.000 euros par semestre mais l’aide prévue par l’État est d’environ 60.000 euros par centre. Parfois plus de 90% des dépenses restent à la charge des collectivités.
Nous assumons sans détour ce qui relève de nos compétences comme l’aménagement de nos crèches et de nos écoles. Mais nos budgets sont déjà lourdement affectés par la crise sanitaire et par toutes les actions engagées.
La facture des centres de vaccination continue de s’alourdir et vous n’en prenez toujours pas votre part.
La participation financière de l'État est dérisoire ! Parfois plus de 90% des dépenses restent à la charge des Collectivités.
C’est injuste et illégitime. La Santé n’est pas de notre compétence mais bien celle de l’État.
Nous vous demandons solennellement d’assumer vos responsabilités et d’apporter des aides enfin à la hauteur pour financer les centres de vaccination.
Nous comptons sur vous pour nous donner les moyens de poursuivre notre engagement contre le virus.
A défaut nous ferons valoir nos droits par toutes les voies légales.
— Les Maires et Élus locaux de communes accueillant un centre de vaccination
La liste des cinquante premiers signataires :
Manuel AESCHLIMANN, Maire d'ASNIERES-SUR-SEINE ; Maider AROSTEGUY, Maire de BIARRITZ ; Zartoshte BAKHTIARI, Maire de NEUILLY-SUR-MARNE ; Yan BALAT, Maire de NOIRMOUTIER-EN-L'ILE ; Florence BERGEZ, Maire d'AMOU ; Véronique BESSE, Maire des HERBIERS ; Jean-Marie BODIN, Maire de MARANS ; Jean-Michel BRARD, Maire de PORNIC ; Robert BRENEUR, Maire de PIERREFITTE-SUR-AIRE ; Laurent BROSSE, Maire de CONFLANS-SAINTE-HONORINE ; Joëlle CECCALDI-RAYNAUD, Maire de PUTEAUX ; Philippe CHALOPIN, Maire de BAUGE-EN-ANJOU ; Philippe COCHET, Maire de CALUIRE-ET-CUIRE ; Claude COHEN, Maire de MIONS ; Alain DEMOULIN, 1er adjoint au Maire de MANOSQUE ; Pierre DONADEY, Maire de L'ESCARENE ; Patrick DONATH, Maire de BOURG-LA-REINE ; Kotte ECENARRO, Maire de HENDAYE ; Daniel FABRE, Maire d'AMBERIEU-EN-BUGEY ; Daniel FASQUELLE, Maire du TOUQUET-PARIS-PLAGE ; Isabelle FIRION, Conseillère municipale à la santé d'EU ; Hervé GAURAT, Maire du MALESHERBOIS ; Philippe GINOUX, Maire de SENAS ; Jean-Pierre GIRAN, Maire de HYERES ; François GROSDIDIER, Maire de METZ ; Emmanuel HANON, Maire de ORTHEZ/SAINTE-SUZANNE ; Gérard HEBRARD, Maire de CAUSSADE ; Jean-François IRIGOYEN, Maire de SAINT-JEAN-DE-LUZ ; Aude LAGARDE, Maire de DRANCY ; Gérard LARCHERON, Maire de FERRIERES-EN-GATINAY ; Guy LEFRAND, Maire d'EVREUX ; Kevin LUCIANO, Maire de VALLAURIS ; Pierre MARMONIER, Maire de COLOMBIER-SAUGNIEU ; Jean-Louis MARSAUD, Maire de LA ROCHEFOUCAULD EN ANGOUMOIS ; Charles MASSONDO, Maire de SAINT-PALAIS ; Jean-Yves MEYER, Maire d'AUBENAS ; Vincent NAULET, Maire de BEAUMONT-EN-VERON ; François NEBOUT, Maire de SOYAUX ; Rémi PASCREAU, Maire de CHALLANS ; Eric PENSALFINI, Maire de SAINT-MAX ; Gaël PERDRIAU, Maire de SAINT-ETIENNE ; Yves PIGRENET, Maire du CANNET ; Didier REVEAU, Maire de LA FERTE-BERNARD ; Frédéric SAUSSET, Maire de TOURNON-SUR-RHÔNE ; Pascal SCHNEIDER, Maire de NEUVES-MAISONS ; Daniel SPAGNOU, Maire de SISTERON ; Michèle TABAROT, Député des Alpes-Maritimes et Conseillère municipale du CANNET ; Jean-Pierre TAITE, Maire de FEURS ; Sophie VAGINA-YRICOURT, Maire de BARCELONNETTE ; Fabien VERDIER, Maire de CHATEAUDUN ; Jérôme VIAUD, Maire de GRASSE ; Ariel WEIL, Maire de PARIS CENTRE.