
Depuis 2012, j’ai toujours soutenu les dispositifs de lutte contre le terrorisme qui allaient dans le sens du renforcement de la sécurité des Français. A plusieurs reprises, j’ai voté la reconduction de l’État d’urgence.
Aujourd’hui, le Gouvernement nous explique que le risque terroriste n’a jamais été aussi élevé dans notre pays. Or, tel qu’il a été soumis au vote du Parlement, le Projet de « loi antiterroriste » est à rebours de l’exigence de protection que réclame le niveau de menace actuel.
Je pense en particulier aux perquisitions administratives subordonnées à l'autorisation du juge judiciaire, et non plus à l'autorité administrative, aux assignations à résidence vidées de leur efficacité car leur périmètre ne pourra plus être inférieur à celui de la commune, ou même, aux fouilles qui désormais ne pourront être effectuées qu'avec le consentement des personnes visées.




