Lundi 8 septembre 2025, le Premier ministre François Bayrou prononcera un discours de politique générale sur les orientations budgétaires de la France devant l'Assemblée nationale réunie en session extraordinaire, avant de se soumettre à un vote de confiance
Fidèle à mes engagements, le lundi 8 septembre, je voterai la confiance à l’issue de la déclaration de politique générale.
Je refuse de faire partie de ceux qui font aujourd’hui tomber les gouvernements et qui préfèrent leurs agendas personnels à l’intérêt des Français.
Je refuse également le risque d’avoir demain au gouvernement des Ministres LFI qui sont les artisans du chaos et qui fracturent notre pays.
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Je refuse d’avoir demain au gouvernement des Ministres LFI qui sont les artisans du chaos et qui fracturent notre pays. | ![]() |
L’instabilité est catastrophique pour la France. Nous l’avons vu en début d’année alors que l’absence de budget a coûté plus de 12 milliards d’euros aux contribuables avec des conséquences lourdes sur l’emploi, le pouvoir d’achat ou encore la dégradation de la note souveraine de la France.
La dissolution n’apporterait, elle non plus, rien de positif. Tous les sondages montrent que nous en arriverions au même résultat sans aucune majorité claire.
Ce vote n'est pas un blanc-seing à François Bayrou
Ce vote n’est évidemment pas un blanc-seing à François Bayrou et encore moins la validation de ses annonces budgétaires.
Nous réclamons un dialogue constructif pour faire entendre notre refus des hausses d’impôts ou des baisses de pensions de retraites ainsi que nos propositions d’économies avec notamment la diminution des dépenses liées à l’immigration et une grande loi pour lutter contre la fraude et l’assistanat en échange de l’abandon de la suppression de deux jours fériés pour ne pas pénaliser encore ceux qui travaillent.
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Nous voulons une grande loi afin de lutter contre la fraude et l’assistanat en échange de l’abandon de la suppression de deux jours fériés pour ne pas pénaliser encore ceux qui travaillent. | ![]() |
La position que je défends est la seule responsable alors que nous voyons la situation du monde, les tensions commerciales avec les États-Unis, la guerre aux portes de l’Europe et au Proche-Orient... Nous ne pouvons pas nous permettre de perdre encore des mois avant de doter le pays d’un budget.
La France a besoin de stabilité, de réformes et de courage : c’est le sens de mon vote.