Vote de « Confiance » au Gouvernement : les Français attendent des résultats

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Mardi dernier, le Premier Ministre Édouard Philippe a prononcé son discours de politique générale à la Tribune de l’Assemblée nationale avant de le soumettre au « Vote de Confiance » des Députés.

Sans surprise, il a réitéré les principales mesures défendues par le Chef de l’État durant sa campagne présidentielle, à la différence près que le Gouvernement va immédiatement solliciter de nouveaux efforts de la part des Français, avec notamment la hausse de la CSG qui pénalisera lourdement les retraités, artisans, commerçants et Indépendants… La convergence « Essence/Diesel », c’est-à-dire l’augmentation des taxes sur le Gasoil pour atteindre le même niveau que celles qui s’appliquent déjà sur le Super… mais en revanche les baisses d’impôts promises sont reportées à un calendrier plutôt hasardeux.

En résumé, « du sang et des larmes » c'est pour tout de suite, alors que l’amélioration du pouvoir d’achat des Français est remise à plus tard.

Autre aspect, avec la suppression de la Taxe d’Habitation remplacée par une dotation de l’État, la simplification des procédures en matière de constructions de logements, la délivrance accélérée des permis de construire et leur transfert aux Intercommunalités… Ce n’est ni plus ni moins que la mise sous tutelle des Collectivités locales qui est en marche.

Enfin, en matière de lutte contre le terrorisme, le Gouvernement a acté une sortie de l’État d’urgence avant même de pouvoir arrêter des dispositions au moins équivalentes dans le futur Projet de « loi anti-terroriste ».

Voilà pourquoi je ne veux pas d’un blanc-seing au Gouvernement d’Édouard Philippe et que j’ai voté « contre » la Confiance. Je veux rester libre et continuer à défendre nos convictions chaque fois qu’elles seront menacées.

Je tiendrai parole, comme je m’y suis engagée devant les électeurs, je n’aurai pas d’état d’âme. Dans l’intérêt de notre pays, je soutiendrai les réformes qui iront dans la bonne direction mais je m’opposerai à celles contraires à nos valeurs.

Je jugerai sur des actes concrets… Car les Français eux attendent des résultats !

(*) Michèle Tabarot plaide pour une diminution immédiate de 10% de l’impôt sur le revenu ainsi qu’une baisse des charges qui pèsent sur les entreprises et les ménages pour accompagner les mesures d’économies indispensables à la réduction de nos déficits publics.